Qui sommes nous ?

STF = association Solidarité à Travers les Frontières, antenne "jeunes" de Pharmacie Humanitaire Internationale.

Mission actuelle = Récolte de fonds pour la création de 3 classes d'écoles au Mali, sur 3 ans, région de Fogoba.

Historique = Réalisation de 5 convois humanitaires (transport matériels médical et scolaire) en Roumanie entre 2004 et 2008

Campagne 2008-2009 : Une classe d'école primaire à KEMEBOUGOU a été construite.

Campagne 2009-2010 : Le projet de construction d’une nouvelle classe est lancé pour le village de NTJIBABOUGOU.

Démarches : Recherche de financement auprès des collectivités, des partenaires privés, actions ponctuelles…

But : Faciliter l'accès à l'éducation, à la santé pour les enfants dans les pays en voie de développement.

Notre effectif et nos disponibilités étant changeants du fait de l’évolution des situations personnelles de chacun, les bonnes volontés prêtes à s’engager et s’impliquer sont les bienvenues. Vous avez notre adresse mail, n’hésitez pas à nous contacter !


Notre plaquette, projet 2009-2010, "classe NTJIBABOUGOU":


">

Nos portraits croisés:


Un mot sur… Yaya Togola

Yaya%20Togola

Enseignant à Bougouni, il est le contact de PHI depuis que l’ONG intervient au Mali. Convié plusieurs fois en France, il nous a ainsi aidé à diriger nos actions d’une part et fut un brillant ambassadeur de la culture de son pays d’autre part. Très impliqué pour le développement de son pays et humainement engagé, il est aujourd’hui devenu le représentant des maires de la région de Sikasso.

Rentrée 2009 à Kémébougou

instituteur%20K%C3%A9m%C3%A9bougou

M. Bako Coulibali a été nommé en tant qu’instituteur à Kémébougou.

 

 

 

 

La rentrée a eu lieu fin octobre avec un effectif d’une soixantaine d’élèves, sachant que d’autres continuent à se présenter et s’inscrire.

%C3%A9cole%20K%C3%A9m%C3%A9bougou%20rentr%C3%A9e%202009

Un mot sur… « la jeunesse PHI malienne »

Boubacar Koné, l’entrepreneur construisant l’école, a monté une association de jeunes maliens afin de développer et faciliter les contact avec nous.

L’intérêt est pour nous, au delà de l’échange culturel, de mieux cerner les besoins sur place et coordonner notre action.

Très structuré, le bureau est composé de douze membres actifs :

1- Président : Boubacar Koné

2- Premier vice président : Salia Togola

3- Secrétaire Général : Djan Diakité

4- Secrétaire Général Adjoint : Sékou Diallo

5- Secrétaire Administratif : Dramane Dagno

6- Trésorière : Aïssa Togola

7- Commissaire au compte : Bamoussa Koné

8- Secrétaire à l’information et à la communication : Sekou Samaké

9- Secrétaire à l’organisation : Dissa Doumbia

10- Secrétaire au développement : Souleymane Cissé

11- Secrétaire au sport et à la culture : Seydou Coulibaly

12- Commissaire aux conflits : Midja Diakité

La difficulté reste la mise en place d’une communication régulière entre le Mali et la France. En effet, basé sur Bougouni, il est encore pour l’instant difficile d’avoir accès à internet.

Cette association permettra ainsi de suppléer notre contact initial au Mali Yaya Togola, instituteur de Bougouni.

Du concret : l’école de Kémébougou est achevée !

Cette école a une capacité d’accueil d’une centaine d’élèves (50 le matin, 50 l’après-midi). Elle accueille des enfants dans les deux premiers niveaux de l’école primaire. Elle permettra justement de scolariser des enfants qui ne l’étaient pas jusqu’à présent, du fait de l’éloignement de l’école de Fogoba.

Elle doit ouvrir dès la rentrée 2009.

Elle portera le nom de Mme Rafesthain, juste hommage qu’il nous est modestement permis de lui rendre. Et merci à tous ceux qui nous auront contribué à cette réalisation. Merci pour ces enfants. Merci pour ce pays.

Au commencement des travaux :

image
45 jours plus tard, au final : %C3%A9cole%20Kemebougou%202

Les paperasses officielles pour la transparence…clip_image002
Mail0043
Le village de Kémébougou :
image chef%20village%20K%C3%A9m%C3%A9dougou

 
Pays musulman oblige, le chef du village remercie “la main de Dieu” qui nous a conduit à Kémébougou pour construire cette école.
Pourquoi avoir souhaité une école ? L’école n’a jamais trompé, elle permet d’élever les enfants.
Quels sont les besoins nécessaires au développement du village ? Après l’école, un centre de santé serait souhaité. Il y a une demande tant de soins - notamment lors des accouchements - qu’une sensibilisation à l’hygiène et l’alimentation.

Mission Ecole Kémédougou (Mali)



Photographies sur la région de Fogoba, avec, entre autre, la construction des écoles et l'inauguration des forages.(réalisées par Laure et Emilie)

Localisation Région de Fogoba-Bougouni


Agrandir le plan

Aperçu de l’économie malienne

Le Mali est l’un des pays les moins avancés au monde. Environ 65% de la population vit en dessous du seuil de pauvreté. L’IDH positionne le Mali en 173e sur 177.

Les deux tiers du territoire malien étant en zone désertique ou semi-désertique, l’activité économique reste en grande partie concentrée dans les vallées du Niger et ses affluents.
L’économie du Mali est essentiellement agricole (38% du PIB) : environ 80% de la population vit de l’agriculture, les activités industrielles concernant essentiellement la transformation de la production agricole (biscuiterie, pâtes alimentaires, confiseries, conserverie, brasserie, boulangerie, huilerie, sucrerie, laiterie, usine textile et de tabac). La croissance économique est surtout portée par les productions céréalière et cotonnière.
Cette prédominance du secteur primaire rend l’économie malienne très vulnérable aux aléas climatiques et aux fluctuations des cours des matières premières.

Le Mali subit par ailleurs les effets de son enclavement, qui le rend dépendant des ports des pays frontaliers notamment Abidjan (Côte d’Ivoire), Dakar (Sénégal), Lomé (Togo) ou Nouakchott (Mauritanie). Les infrastructures routières insuffisantes sont un frein de plus et le gouvernement malien a décidé de faire du désenclavement une priorité.

Les principales cultures vivrières sont : le mil, le sorgho, le maïs, le riz, le fonio, les tubercules (igname, patate, manioc), ainsi que le haricot et le pois sucré.
Le coton est la première culture d’exportation, mais le Mali doit faire face à la non-compétitivité de sa production cotonnière sur le marché mondial en raison des subventions dont bénéficient les producteurs du Nord (en particulier américains). Le Mali, avec d’autres pays comme le Burkina Faso ou le Tchad demandent la suppression de ces subventions.
10-Visite%20de%20l'usine%20de%20coton%20(27)

Histoire du Mali (un résumé)

Les premières traces de peuplement remontent au néolithique à l'époque ou le Sahara était encore verdoyant. A partir du IIIème millénaire les populations vont migrer vers la vallée du Niger sous l'effet d'une aridification du climat et fonderont les premiers centres urbains du pays.

L'empire du Ghana qui atteignit son apogée au XIème siècle va fonder sa prospérité sur le commerce transsaharien du sel et de l'or. Il s'étendait du fleuve Sénégal au fleuve Niger. Il succomba tant sous les coups des Almoravides (tribu intégriste musulmane) que sous l'effet de la surexploitation des ressources forestières. La partie nord est devenue le domaine exclusif de peuples nomades musulmans Berbères et Maures tandis que les agriculteurs sédentaires Soninké (fondateurs de l'empire - animistes) se sont repliés dans les provinces méridionales.

L'empire du Mali qui succède au XIIIème siècle était un carrefour important entre les peuples nomades du Sahara et les peuples de l'Afrique noire équatoriale. La puissance de l'empire reposait en particulier sur le commerce de l'or. Il permit aux Mansa (les rois du Mali) de mener leur politique d'expansion grâce aux importantes cavaleries achetées en Afrique du nord. Son économie reposait en outre sur l'agriculture, l'artisanat et le commerce du cuivre, du sel, de l'ivoire et des étoffes. Djenné, Tombouctou et Gao deviennent d'importants centres commerciaux et intellectuels.

Suite à l'affaiblissement de l'autorité centrale, il sera supplanté par l'empire Songhaï au XVème siècle qui fut le puissant état connu de l'Afrique occidentale. Ses armées ont diffusé l'islam depuis l'Atlantique jusqu'au lac Tchad. Le commerce transsaharien en fit sa prospérité et celui des esclaves allait se développer avec le Maroc qui fournissait en retour produits manufacturés et agricoles. L'empire est démantelé vers 1591 suite à une invasion arabe.



image

L’objectif

Lors de la mission d’évaluation, nous avons discuté avec les instituteurs des villages dépendant de Fogoba et voici la situation qu’ils nous ont décrite :

La commune de Fogoba regroupe 12 villages dans un périmètre de 17 km alentour. Grâce au travail de l’équipe de Philippe Souquière et de PHI Berry, il existe aujourd’hui une école primaire constituée de 6 classes à Fogoba. Actuellement, les enfants des 12 villages se rendent tous à l’école de Fogoba.

Les enfants maliens commencent l’école (enseignement fondamental de premier cycle) dès l’âge de 7 ans. Cela signifie donc que certains de ces enfants doivent parcourir 17 km à pied chaque matin et chaque soir pour se rendre à l’école ; soit 4 heures de marche par jour. Mais ce n’est pas tout, cet enfant part à travers la brousse à 6 heures du matin, un épi de maïs à la main en guise de petit-déjeuner, en espérant ne pas croiser la route d’un serpent ou tout autre animal présentant une menace.

Une telle situation paraissant inconcevable non seulement aux membres de l’équipe de PHI mais, avant tout aux parents et aux instituteurs de ces enfants, les membres du conseil des villages nous ont demandé la chose suivante :

Construire une classe de CP-CE1 pour les enfants des 3 villages les plus éloignés de Fogoba afin qu’ils aient un âge un peu plus avancé lorsqu’ils devront rejoindre l’école de Fogoba.

salle de classe Suite à cette demande, l’équipe de Solidarité à Travers les Frontières a décidé de prendre ce projet en charge et s’est engagée à construire une classe de CP-CE1, en commençant par le village le plus éloigné : KEMEBOUGOU.

En complément de l’aide apportée, le gouvernement malien s’engage à fournir les tables et à affecter un instituteur pour que la classe soit opérationnelle dès la rentrée 2009. Il en a déjà été ainsi pour les six classes construites à Fogoba par PHI.

La construction d’une classe dans un village très éloigné de Fogoba permettra :

  1. De scolariser de nouveaux enfants qui ne se rendaient pas à l’école, celle-ci se trouvant trop loin.
  2. D’alléger l’effectif des classes de CP et de CE1 de Fogoba.

En revanche, nous avons soulevé la question de ces nouveaux élèves qui, une fois leur CP-CE1 achevé, viendront à Fogoba pour la suite de leur éducation ; car, s’il est vrai que la construction de cette classe déchargera les classes de CP et de CE1 de Fogoba, elle risque en revanche d’apporter ultérieurement de nouveaux élèves aux classes suivantes. Les instituteurs nous ont répondu que l’école de Fogoba avait la capacité d’accueillir ces enfants supplémentaires dans les classes et d’assurer le repas du midi à la cantine. Pour cela, recevra une aide alimentaire plus conséquente de PHI Berry.

Au Mali, les classes sont organisées de la manière suivante : elles accueillent environ 70 enfants le matin et autant l’après-midi, ce qui fait environ 140 à 150 enfants par niveau. Dans la classe de CP-CE1 que nous allons construire, les journées seront divisées de la manière suivante : une demi-journée pour les CP et une demi-journée pour les CE1. Donc les enfants n’iront à l’école que la matin ou l’après-midi, ce qui leur permet de continuer à aider leur famille avec les travaux ménagers, notamment aller chercher de l’eau au puits, aider à la cuisine…

La construction d’une classe au Mali est assez simple : un entrepreneur fabrique des classes selon un modèle type : 4 murs et un toit. Notre équipe travaillera avec le même entrepreneur que PHI. La construction d’une classe coûte 10 000 € environ et s’effectue en deux mois.

Naissance de la mission Mali

Philippe Souquière Philippe SOUQUIERE, pharmacien dans le Cantal, se rend au Mali en 1993 dans le cadre d’un jumelage entre les villes de Bougouni et Aurillac. Sur place, il rencontre le chef du village de Fogoba qui l’invite à venir découvrir son village perdu au milieu de la brousse à 3 heures de piste de Bougouni.

Une action d’aide au niveau du dispensaire de Fogoba se met alors en place sous forme de fourniture en médicaments.

Philippe SOUQUIERE est atterré par le nombre d’enfants qui ne sont pas scolarisés, aucune structure n’existant dans le village. Il est convaincu que toute aide humanitaire n’est efficace sur le long terme que si l’on prend en compte la question de l’éducation.

Il décide donc avec son équipe de P.S.F Cantal de fonder une école primaire. Les trois premières classes sont construites entre 1995 et 2000.

A ce moment là, Philippe SOUQUIERE, atteint par une grave maladie, et peu secondé dans son association, se rapproche de P.H.I Berry afin que la mission se poursuive. Malgré le décès de Philippe en juillet 2005, celle-ci est maintenue.

Les actions sont menés :

1. Dans le domaine de la santé :

  • 1995 – 2008 : Fournitures de médicaments
  • 2004 : Réhabilitation du dispensaire
  • 2008 : Construction de la maternité

2. Dans le domaine de l’éducation :

  • 1999 – 2008 : Construction d’une école primaire complète ( 6 classes – 850 enfants scolarisés dont certains viennent de très loin)
  • Depuis 2006 : Mise en place de formation à l’hygiène et à la santé à l’école par l’infirmier
  • Et mise en place de cours d’alphabétisation pour les femmes du village

3. Dans le domaine nutrition/hygiène :

  • Depuis 1998 : financement d’une cantine scolaire et fourniture des denrées essentielles (70 enfants nourris chaque jour)
  • 2005 : Création de potagers scolaires pour apprendre la culture des légumes
  • 2007 : Forage de 2 puits en grande profondeur apportant de l’eau potable toute l’année

Les origines

Ayant pour la plupart d’entre nous fréquenté le lycée Jean Moulin de Saint Amand-Montrond, c’est par le biais de cet établissement que nous nous sommes connus. Le groupe s’est agrandi et a évolué au fur et à mesure que frères, sœurs et amis intéressés par le projet ont intégré et renforcé l’équipe d’origine. Aujourd’hui, notre groupe est composé de 14 jeunes âgés de 16 à 28 ans.

Nous avions découvert l’ONG « Pharmaciens Sans Frontières », aujourd’hui nommée « Pharmacie Humanitaire Internationale » par l’entremise de Karine et Laure Berthon, filles du président de la section Berry de l’association.

image

Notre projet a beaucoup évolué depuis sa création en Août 2003.

Au début nous nous retrouvions quelques week-end par mois au centre de Saint Amand-Montrond afin de trier les médicaments non utilisés collectés via Cyclamed qui allaient être acheminés en Roumanie et Pologne par les convois de l’association.

Notre engagement se révélant de plus en plus important, nous avons ainsi décidé de financer l’acheminement du matériel médical que l’association ne pouvait amener lors des deux convois d’Avril et Octobre de chaque année pour la Roumanie.

La condition sine qua non à la réalisation d’un tel projet était de nous auto-gérer. C’est ainsi qu’est apparue Solidarité à Travers les Frontières.

De 2004 à 2008, nous avons de fait mener à bien cinq convois, distribuant chaque fois plus de cinq tonnes de matériel médical et scolaire dans la région de Bacau en Roumanie.

image Aujourd’hui, notre engagement suit l’évolution de PHI. Les pays de l’est faisant maintenant parti de l’Europe, l’aide que nous apportions n’est plus une nécessité.

En janvier 2008 Laure a réalisé une mission d’évaluation avec une équipe de PHI au Mali. Et au vu des besoins se faisant sentir là-bas, Solidarité à Travers les Frontières a décidé de porter à présent son action sur ce pays.

Archives du blog

Contributeurs